dimanche 13 novembre 2016

Mise à jour

Toute petite mise à jour effectuée dans l'article Fribourg, ville de ponts ville d'omis.

Elle concerne la disparition du puits de relais présent devant le pont de Berne suite au travaux en cours depuis le mois d'aout dans le secteur. 






Et l'observation de ce qui pourrait être une ancienne chambre de minage murée datant d'avant la pose du dispositif d'explosifs permanents 75, sous le pont de Zaehringen.









dimanche 6 novembre 2016

Massongex, Omi Pont ferroviaire au dessus du Rhône




Ce week end, le dernier déplacement latéral du nouveau pont ferroviaire enjambant le Rhône entre Bex et Massongex a été effectué avec brio et annonce ainsi la fin de la mise en place du plus grand pont en acier sur sol suisse, 125m.

C'est donc le moment idéal pour rendre un ultime  hommage à son prédécesseur, maintenant démoli:  l'ancien pont en acier au dessus du Rhône.    

Si j'en parle ici, c'est que... bien évidemment et sans la moindre surprise... cet ancien ouvrage fut par le passé préparé à sa destruction. 

Ici, on se retrouvait face à 2 ponts construits de manière strictement identique. 
Le 1er pont acier remplace l'ancien pont de bois à partir de 1903 et prend la place sur l'amont du secteur. 
Le second pont viendra côtoyer son frère jumeau à partir de 1923. 
Tout les 2 sont constitués de la même manière, la partie principale de l'ouvrage en acier d'une portée de 70m est précédée à chaque extrémité d'une portée de pont de 10m. 

C'est le 1er ouvrage, construit en 1903, qui va accuser les 1er signes de faiblesse et qui ne permettra ainsi plus le passage des convois lourds, il bride ainsi le rendement de la ligne, également exploité pour le Simplon. 












C'est la partie en acier principale, d'une longueur de 70m qui était équipée pour le minage. Tout comme se fut le cas du côté de Riddes avec son pont en acier (et comme se fut le cas avec la plupart des ponts en acier de Suisse) on se trouve face à un ouvrage de type L. Des ouvrages dont seul les endroits prévus à la mise en place de l'explosif étaient préparés et ne présentaient aucun stockage d'explosif en permanence.  L'explosif était arrimé aux structures du pont par des système de glissières ou crochets.  Ce sont des éléments qui peuvent trahir l'existence d'un OMI sur un ouvrage. Très facilement supprimables, ces éléments de fixations étaient très vite retirés après la désaffection militaire des ouvrages, La plupart du temps, il ne reste que de subtiles traces visibles à des endroits clés. Et pour bien achever le travail: la plupart du temps, les canaux, boites de dérivation, passerelles et échelles étaient rapidement supprimé! 















(Image haute résolution)













Il peut encore exister des traces plus concrètes de ces anciens systèmes de minage. Comme c'est le cas au Tessin, à Ponte Brolla, sur un ancien pont féroviaire désaffecté.  


Source Google Earth / ©Dieter Hofer

Source Google Earth / ©Dieter Hofer

Source Google Earth / ©Dieter Hofer

Source Google Earth / ©Dieter Hofer